Michel Sardou - 6 Milliards 900 Millions 980 Mille

Album: En Chantant (2006)
Konstnär: Michel Sardou

Text

J'ai eu l'instituteur qui, dans les rois de France,

N'a vu que des tyrans aux règnes désastreux

Et celui qui faisait du vieil Anatole France

Un suppôt de Satan parce qu'il était sans dieu.

J'ai fait les deux écoles et j'ai tout oublié,

La nuit des carmagnoles, la fin des Assemblées,

Les dieux de l'Acropole et les saints baptisés.

J'étais des deux écoles et ça n'a rien changé.


Dans le Lot-et-Garonne,

On bouffait du curé.

On priait la Madone,

Le dimanche en Vendée.

Des cailloux de Provence

Aux châteaux d'Aquitaine,

On chantait la Durance,

On pleurait la Lorraine.


Dans le Rhône et l'Essonne,

On chassait les abbés.

On plantait en Argonne

Des croix de Saint-André.

Des sommets du Jura

Aux jardins de Touraine,

On pleurait la Savoie,

On chantait la Lorraine.


Je veux que mes enfants s'instruisent à mon école

S'ils ressemblent à quelqu'un, autant que ce soit moi.

Après ils s'en iront adorer leurs idoles

Et vivre leur destin où bon leur semblera.

Cette sacrée République qui dit oui, qui dit non,

Fille aînée de l'Eglise et de la Convention,

Elle serait bien heureuse que ses maîtres la laissent

Libre de faire l'amour et d'aller à la messe.

översättning

J'ai eu l'instituteur qui, dans les rois de France,

N'a vu que des tyrans aux règnes désastreux

Et celui qui faisait du vieil Anatole France

Un suppôt de Satan parce qu'il était sans dieu.

J'ai fait les deux écoles et j'ai tout oublié,

La nuit des carmagnoles, la fin des Assemblées,

Les dieux de l'Acropole et les saints baptisés.

J'étais des deux écoles et ça n'a rien changé.


Dans le Lot-et-Garonne,

På bouffait du curé.

På priait la Madone,

Le dimanche en Vendée.

Des cailloux de Provence

Aux châteaux d'Aquitaine,

På chantait la Durance,

På pleurait la Lorraine.


Dans le Rhône et l'Essonne,

På chassait les abbés.

På plantait en Argonne

Des croix de Saint-André.

Des sommets du Jura

Aux jardins de Touraine,

På pleurait la Savoie,

På chantait la Lorraine.


Je veux que mes enfants s'instruisent à mon école

S'ils ressemblent à quelqu'un, autant que ce soit moi.

Après ils s'en iront adorer leurs idols

Et vivre leur destin où bon leur semblera.

Cette sacrée République qui dit oui, qui dit non,

Fille aînée de l'Eglise et de la Convention,

Elle serait bien heureuse que ses maîtres laissent

Libre de faire l'amour et d'aller à la messe.

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